le subjonctif present
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le subjonctif present
من طرف azerty الثلاثاء يناير 22, 2008 8:03 pm
1. À quoi sert le subjonctif ?
1.1. Le mode de l'éventuel
Si l'indicatif est le mode du réel et de la certitude, le subjonctif, lui, est le mode de l'éventuel et de l'incertitude.
Comparons :
(1) Je suis sûr que cette information est inexacte.
(2) Je doute fort que cette information soit exacte.
Dans l'exemple (1), je suis sûr exprime la certitude, l'indicatif s'impose donc dans la proposition subordonnée.
Dans l'exemple (2), je doute exprime l'incertitude, c'est donc au subjonctif qu'est mis le verbe de la proposition subordonnée.
On emploie de même le subjonctif après un verbe exprimant le souhait (souhaiter, désirer), la volonté (vouloir), la nécessité (falloir, valoir mieux) ou des sentiments comme la crainte (craindre) ou le regret (regretter).
Le subjonctif exprime donc des faits seulement envisagés par l'esprit (faits douteux, souhaités, voulus, regrettés, craints, etc.). Il traduit la subjectivité du locuteur.
1.2. L'emploi du subjonctif dans les subordonnées
Le subjonctif peut se trouver dans des propositions indépendantes (Pourvu qu'il fasse beau demain !) mais on le rencontre surtout dans des propositions subordonnées qui sont :
— compléments d'objet d'un verbe exprimant la volonté, la nécessité, le doute ou un sentiment.
— ou compléments circonstanciels (les propositions sont alors introduites par des conjonctions comme avant que, pour que, bien que).
Ex. : Je veux qu'il rentre avant qu'il ne fasse nuit.
2. Comment forme-t-on le subjonctif présent ?
2.1. Les terminaisons
Sauf pour les verbes avoir et être, les terminaisons du subjonctif présent sont toujours : -e, -es, -e, -ions, -iez, -ent.
Attention, pour certains verbes du 3e groupe comme voir, courir, croire, etc., les trois formes du singulier du subjonctif présent sont homonymes de celles correspondantes de l'indicatif présent. Pour savoir s'il faut écrire -s, -s, -t ou -e, -es, -e, on peut changer la personne ou se demander si l'on est dans le registre du réel (indicatif présent) ou de l'éventuel (subjonctif présent).
Ex. : Je doute que tu coures plus vite que moi. Je doute que vous couriez plus vite que moi.
Voici la conjugaison des verbes avoir et être au subjonctif présent :
Pour savoir s'il faut écrire ai (indicatif présent) ou aie (subjonctif présent), on procède comme indiqué ci-dessus.
Ex. : « Ce n'est pas que j'aie vraiment peur de mourir, mais je préfère ne pas être là quand ça arrivera. » (Woody Allen) Ce n'est pas que nous ayons peur de mourir…
2.2. Le radical
On retrouve au subjonctif présent les particularités des verbes du 1er groupe signalées à l'indicatif présent. Ainsi :
— les verbes en -oyer et -uyer, comme nettoyer et essuyer, changent l'y en i devant un e muet : que j'essuie, que tu essuies, qu'il essuie, qu'ils essuient ;
— la plupart des verbes en -eler et -eter, comme appeler et jeter, doublent la consonne l ou t devant un e muet : que j'appelle, que tu appelles, qu'il appelle, qu'ils appellent.
Certains verbes du 3e groupe ont un radical variable au subjonctif présent. Par exemple :
— aller : que j'aille, que nous allions,
— devoir : que je doive, que nous devions,
— prendre : que je prenne, que nous prenions,
— venir : que je vienne, que nous venions,
— vouloir : que je veuille, que nous voulions.
1.1. Le mode de l'éventuel
Si l'indicatif est le mode du réel et de la certitude, le subjonctif, lui, est le mode de l'éventuel et de l'incertitude.
Comparons :
(1) Je suis sûr que cette information est inexacte.
(2) Je doute fort que cette information soit exacte.
Dans l'exemple (1), je suis sûr exprime la certitude, l'indicatif s'impose donc dans la proposition subordonnée.
Dans l'exemple (2), je doute exprime l'incertitude, c'est donc au subjonctif qu'est mis le verbe de la proposition subordonnée.
On emploie de même le subjonctif après un verbe exprimant le souhait (souhaiter, désirer), la volonté (vouloir), la nécessité (falloir, valoir mieux) ou des sentiments comme la crainte (craindre) ou le regret (regretter).
Le subjonctif exprime donc des faits seulement envisagés par l'esprit (faits douteux, souhaités, voulus, regrettés, craints, etc.). Il traduit la subjectivité du locuteur.
1.2. L'emploi du subjonctif dans les subordonnées
Le subjonctif peut se trouver dans des propositions indépendantes (Pourvu qu'il fasse beau demain !) mais on le rencontre surtout dans des propositions subordonnées qui sont :
— compléments d'objet d'un verbe exprimant la volonté, la nécessité, le doute ou un sentiment.
— ou compléments circonstanciels (les propositions sont alors introduites par des conjonctions comme avant que, pour que, bien que).
Ex. : Je veux qu'il rentre avant qu'il ne fasse nuit.
2. Comment forme-t-on le subjonctif présent ?
2.1. Les terminaisons
Sauf pour les verbes avoir et être, les terminaisons du subjonctif présent sont toujours : -e, -es, -e, -ions, -iez, -ent.
Attention, pour certains verbes du 3e groupe comme voir, courir, croire, etc., les trois formes du singulier du subjonctif présent sont homonymes de celles correspondantes de l'indicatif présent. Pour savoir s'il faut écrire -s, -s, -t ou -e, -es, -e, on peut changer la personne ou se demander si l'on est dans le registre du réel (indicatif présent) ou de l'éventuel (subjonctif présent).
Ex. : Je doute que tu coures plus vite que moi. Je doute que vous couriez plus vite que moi.
Voici la conjugaison des verbes avoir et être au subjonctif présent :
Pour savoir s'il faut écrire ai (indicatif présent) ou aie (subjonctif présent), on procède comme indiqué ci-dessus.
Ex. : « Ce n'est pas que j'aie vraiment peur de mourir, mais je préfère ne pas être là quand ça arrivera. » (Woody Allen) Ce n'est pas que nous ayons peur de mourir…
2.2. Le radical
On retrouve au subjonctif présent les particularités des verbes du 1er groupe signalées à l'indicatif présent. Ainsi :
— les verbes en -oyer et -uyer, comme nettoyer et essuyer, changent l'y en i devant un e muet : que j'essuie, que tu essuies, qu'il essuie, qu'ils essuient ;
— la plupart des verbes en -eler et -eter, comme appeler et jeter, doublent la consonne l ou t devant un e muet : que j'appelle, que tu appelles, qu'il appelle, qu'ils appellent.
Certains verbes du 3e groupe ont un radical variable au subjonctif présent. Par exemple :
— aller : que j'aille, que nous allions,
— devoir : que je doive, que nous devions,
— prendre : que je prenne, que nous prenions,
— venir : que je vienne, que nous venions,
— vouloir : que je veuille, que nous voulions.
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