Phrase simple et phrase complexe
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Phrase simple et phrase complexe
Une phrase complexe est une phrase organisée autour de plusieurs verbes ; elle est donc plus construite, plus riche que la phrase simple. Elle est cependant d'un usage très fréquent, à l'écrit évidemment plus encore qu'à l'oral.
Quand emploie-t-on une phrase complexe ? Comment la construit-on ?
1. Phrase simple et phrase complexe
Tandis que la phrase simple ne contient qu'un seul noyau verbal, donc une seule proposition, la phrase complexe en comprend plusieurs, donc plusieurs propositions.
Ex. : « Dans le Voyage fantastique, le réalisateur Richard Fleischer montrait un minuscule vaisseau explorant les artères du corps humain. On s'en approche à grands pas. La firme israélienne Given Imaging a mis au point une caméra miniature qui s'avale et filme le système digestif. » (Libération, 26 mai 2000).
Dans ce début d'article de journal, les phrases simples prédominent (comme souvent dans la presse) :
— la première phrase est construite autour du verbe montrait qui a pour sujet le groupe nominal le réalisateur Richar Fleischer ;
— la deuxième phrase est construite autour du verbe s'approche qui a pour sujet le pronom on.
Cependant la troisième phrase comprend trois verbes ayant leur sujet propre : a mis (sujet : la firme israélienne Given Imaging), s'avale (sujet : qui), filme (sujet : qui). Cette phrase que l'on peut découper en trois propositions est donc une phrase complexe.
Remarque: les infinitifs ou participes qui n'ont pas de sujet propre ne comptent pas comme noyaux verbaux ; ainsi le participe présent explorant dans la première phrase joue le rôle d'un adjectif, non pas celui d'un verbe noyau de proposition.
2. Les différents statuts d'une proposition
Toutes les propositions composant une phrase complexe n'ont pas le même statut. On distingue :
— la proposition indépendante qui ne dépend d'aucune autre proposition et qui n'a pas de proposition sous sa dépendance ;
Ex. : « [La capsule se présente sous forme d'une grosse gélule faite d'un plastique biocompatible] ; [elle embarque une caméra vidéo, une lampe, un émetteur de télévision et une minuscule batterie.] » (D'après Libération, ibid.). Cette phrase comprend deux propositions indépendantes.
— la proposition subordonnée qui dépend d'une autre proposition (dite principale) ; elle est le plus souvent introduite par un mot subordonnant ;
— la proposition principale qui a sous sa dépendance une ou plusieurs autres propositions subordonnées.
Ainsi la proposition qui s'avale dans le premier extrait ne peut pas exister par elle-même. Elle est subordonnée à la proposition principale : La firme israélienne a mis au point une caméra miniature.
3. Les liens entre les propositions
On distingue trois sortes de liens entre les propositions : la juxtaposition, la coordination et la subordination.
3.1. La juxtaposition
Ex. : « La capsule se présente sous forme d'une grosse gélule faite d'un plastique biocompatible ; elle embarque une caméra vidéo, une lampe, un émetteur de télévision et une minuscule batterie. » (D'après Libération, ibid.).
Dans l'extrait ci-dessus, les deux propositions ont le même statut (elles sont toutes deux indépendantes) ; elles sont reliées entre elles par un simple point-virgule. On dit qu'elles sont juxtaposées (juxta signifie en latin « à côté de »). Deux propositions juxtaposées peuvent être reliées également par une virgule ou un deux-points.
3.2. La subordination
Ex. : « Une fois activée, la capsule fonctionne pendant cinq à six heures au fil de sa descente, pendant lesquelles elle délivre ses images à l'extérieur du corps humain. » (Libération, ibid.) Cette phrase complexe est composée d'une proposition principale et d'une proposition subordonnée (introduite par le subordonnant pendant lesquelles) ; il y a donc un lien de subordination entre elles deux.
3.3. La coordination
Ex. : « Au niveau du gros intestin, la batterie s'épuise et la gélule poursuit son chemin dans le côlon jusqu'à évacuation dans les selles, au bout de vingt-quatre heures environ. » (Libération, ibid.)
La phrase est composée de deux propositions indépendantes mais cette fois-ci, celles-ci sont reliées par la conjonction de coordination et (les autres sont mais, ou, donc, or, ni, car). Deux propositions coordonnées peuvent être reliées également par un adverbe de liaison comme puis, ensuite, en effet, cependant, etc.
Quand emploie-t-on une phrase complexe ? Comment la construit-on ?
1. Phrase simple et phrase complexe
Tandis que la phrase simple ne contient qu'un seul noyau verbal, donc une seule proposition, la phrase complexe en comprend plusieurs, donc plusieurs propositions.
Ex. : « Dans le Voyage fantastique, le réalisateur Richard Fleischer montrait un minuscule vaisseau explorant les artères du corps humain. On s'en approche à grands pas. La firme israélienne Given Imaging a mis au point une caméra miniature qui s'avale et filme le système digestif. » (Libération, 26 mai 2000).
Dans ce début d'article de journal, les phrases simples prédominent (comme souvent dans la presse) :
— la première phrase est construite autour du verbe montrait qui a pour sujet le groupe nominal le réalisateur Richar Fleischer ;
— la deuxième phrase est construite autour du verbe s'approche qui a pour sujet le pronom on.
Cependant la troisième phrase comprend trois verbes ayant leur sujet propre : a mis (sujet : la firme israélienne Given Imaging), s'avale (sujet : qui), filme (sujet : qui). Cette phrase que l'on peut découper en trois propositions est donc une phrase complexe.
Remarque: les infinitifs ou participes qui n'ont pas de sujet propre ne comptent pas comme noyaux verbaux ; ainsi le participe présent explorant dans la première phrase joue le rôle d'un adjectif, non pas celui d'un verbe noyau de proposition.
2. Les différents statuts d'une proposition
Toutes les propositions composant une phrase complexe n'ont pas le même statut. On distingue :
— la proposition indépendante qui ne dépend d'aucune autre proposition et qui n'a pas de proposition sous sa dépendance ;
Ex. : « [La capsule se présente sous forme d'une grosse gélule faite d'un plastique biocompatible] ; [elle embarque une caméra vidéo, une lampe, un émetteur de télévision et une minuscule batterie.] » (D'après Libération, ibid.). Cette phrase comprend deux propositions indépendantes.
— la proposition subordonnée qui dépend d'une autre proposition (dite principale) ; elle est le plus souvent introduite par un mot subordonnant ;
— la proposition principale qui a sous sa dépendance une ou plusieurs autres propositions subordonnées.
Ainsi la proposition qui s'avale dans le premier extrait ne peut pas exister par elle-même. Elle est subordonnée à la proposition principale : La firme israélienne a mis au point une caméra miniature.
3. Les liens entre les propositions
On distingue trois sortes de liens entre les propositions : la juxtaposition, la coordination et la subordination.
3.1. La juxtaposition
Ex. : « La capsule se présente sous forme d'une grosse gélule faite d'un plastique biocompatible ; elle embarque une caméra vidéo, une lampe, un émetteur de télévision et une minuscule batterie. » (D'après Libération, ibid.).
Dans l'extrait ci-dessus, les deux propositions ont le même statut (elles sont toutes deux indépendantes) ; elles sont reliées entre elles par un simple point-virgule. On dit qu'elles sont juxtaposées (juxta signifie en latin « à côté de »). Deux propositions juxtaposées peuvent être reliées également par une virgule ou un deux-points.
3.2. La subordination
Ex. : « Une fois activée, la capsule fonctionne pendant cinq à six heures au fil de sa descente, pendant lesquelles elle délivre ses images à l'extérieur du corps humain. » (Libération, ibid.) Cette phrase complexe est composée d'une proposition principale et d'une proposition subordonnée (introduite par le subordonnant pendant lesquelles) ; il y a donc un lien de subordination entre elles deux.
3.3. La coordination
Ex. : « Au niveau du gros intestin, la batterie s'épuise et la gélule poursuit son chemin dans le côlon jusqu'à évacuation dans les selles, au bout de vingt-quatre heures environ. » (Libération, ibid.)
La phrase est composée de deux propositions indépendantes mais cette fois-ci, celles-ci sont reliées par la conjonction de coordination et (les autres sont mais, ou, donc, or, ni, car). Deux propositions coordonnées peuvent être reliées également par un adverbe de liaison comme puis, ensuite, en effet, cependant, etc.
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